Assistante de direction / office manager
Isabelle R.
33300 Bordeaux
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Interview de Isabelle R.
Définissez vous en quelques mots...
Curieuse et dynamique, tout m'intéresse a priori.
Aider les gens est une seconde nature, que j'ai transformée en atout professionnel par le métier d'Office Manager.
J'aime organiser les choses, trouver des solutions, et faciliter le développement des projets dans lesquels je m'implique.
Ma ténacité (défaut ou qualité, selon le point de vue) me permet en général de mener les actions àleur terme.
Pour vous, qu'est ce qu'un(e) bon(ne) assistant(e) ?
Une collaboratrice fiable, disponible, qui sait faire preuve de discrétion.
Sa mission est de faciliter le quotidien de son manager en lui permettant d'être le plus efficace possible.
Pour vous, qu'est ce qu'un bon patron ?
Un manager qui cherche àprogresser en faisant grandir ses collaborateurs, et pour qui la relation est basée sur la confiance et la communication.
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Quel est selon vous le cadre de travail idéal ?
Une entreprise stimulante, qui permet àchacun de développer ses compétences et ses savoir-faire au quotidien.
Une entreprise àl'écoute de ses collaborateurs, qui laisse la place àla créativité, et qui reconnaît l'implication.
Pour vous, qu'est ce qu'un(e) mauvais(e) assistant(e) ?
Une collaboratrice qui attend tout de son dirigeant, qui n'anticipe pas les besoins, et n'est pas réactive dans la résolution des difficultés.
Mais c'est peut-être juste parce qu'elle est débutante.
Avec quel patron ne pourriez vous pas travailler ?
Un manager très directif, qui considère qu'il n'y a qu'une seule façon de travailler, la sienne.
Pourriez vous nous faire part d'une expérience relative àl'une des questions posées précédemment ?
Sur la notion de "bon patron", j'ai souvenir d'un directeur régional chez SEPHORA, qui au lieu de résoudre les problèmes rencontrés en magasin, me donnait les pistes àsuivre pour construire ma propre solution.
De même lorsqu'il ne cautionnait pas une de mes initiatives sur la gestion du magasin, il acceptait de me faire confiance, et me laissait faire mes preuves sur la faisabilité des actions. Qui, du coup, ont toujours réussi...
Selon vous l'avènement des nouvelles technologies et l'autonomie qu'elles confèrent àtout un chacun supprimera-t-elle àterme le rôle de l'assistante ou le renforcera-t-il ?
Les missions de l'assistante sont amenées àévoluer dans le temps.
Il est certain que la rédaction de courriers, ou la prise de RV ne seront plus des tâches prépondérantes.
Cependant, les conflits de RV dans les agendas partagés, les mails importants noyés au milieu des propositions commerciales, sont des difficultés émergentes liées aux nouvelles technologies, et que les assistantes seront amenées àtraiter et solutionner.
Il est possible que l'assistante de Direction se transforme en assistante personnelle, comme cela commence àse voir aux Etats-Unis.
(Si vous êtes une femme) Les hommes entrent sans complexe dans ce métier : y voyez vous une concurrence ?
Non, pas du tout.
Au contraire, j'y vois un axe de progrès, car cela permet de confronter des points de vue, et d'en tirer de nouvelles expériences.
(Si vous êtes un homme) Les femmes voient elles d'un bon oeil le fait que vous occupiez cette fonction ?
Pouvez vous faire le portrait de l'assistant(e) de l'an 3000 ?
A la vitesse àlaquelle évolue la société, et compte-tenu des progrès technologiques fulgurants de ces trente dernières années, je n'arrive pas du tout àimaginer àquoi pourront ressembler les années 3000 :-)
Le télétravail est il un progrès ou une régression ?
Ni l'un ni l'autre probablement.
Il correspond àcertaines personnes, pour certaines activités, et en ce sens a toute sa place dans une société en évolution.
Selon vous les 35 heures sont-elles réalistes pour l'assistant(e) ?
Non, je ne pense pas.
Mais pour moi, le travail ne s'arrête pas àla sortie du bureau. Mon esprit peut continuer àavancer sur des problématiques même en dehors des heures de bureau.
De même que des idées peuvent surgir en week-end, ou en vacances.
Lorsque l'on est impliqué dans son métier, il me semble que l'on est moins enclin àcompter ses heures. On pourra toujours parler de 35 heures de présence au bureau...
Sans langue étrangère, un(e) assistant(e) peut-(elle)il aujourd'hui prétendre àun parcours d'excellence ?
A l'échelle d'une PME régionale, il me semble qu'une assistante peut prétendre àl'excellence sans pour autant utiliser une seconde langue au quotidien.
Cependant, une langue étrangère aujourd'hui permet de se sentir àl'aise, et d'être opérationnelle dans de multiples circonstances.
Quelle différence faites vous entre un(e) assistant(e) et un(e) secrétaire ?
Il me semble que le (la) secrétaire travaillera dans un cadre plus administratif, plus formel, en application de procédures ou d'un cadre bien défini, qu'un(e) assistant(e) qui sera plutôt làpour seconder un dirigeant, et dont les missions seront peut-être moins limitatives.
Cependant, je pense aussi que les deux mots sont relativement synonymes dans le langage courant, si ce n'est que le titre d'assistant est peut-être plus valorisant aujourd'hui.
Pourriez vous nous proposer 5 questions pour l'interview du mois prochain et avez vous des suggestions ànous faire pour le progrès du site Assistante Experte ?
- un(e) assistant(e) peut-elle travailler avec un patron dont elle ne partage pas les valeurs?
- peut-on occuper un poste d'assistant(e) sans en avoir le diplôme ou la formation?
- 3 ou 5 qualités indsipensables àun(e) bon(nne) assistant(e)?
- qu'est-ce qu'un dirigeant est en droit d'attendre de son assistant(e)?
- qu'est-ce qu'un(e) assistant(e) est en droit d'attendre de son dirigeant ?
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