Assistante de direction bilingue
Myriam C.
35700 Rennes
Vous devez obtenir les coordonnées du
candidat pour utiliser ce service
Interview de Myriam C.
Définissez vous en quelques mots...
Une collaboratrice de confiance, enthousiaste, fiable et discrète, autonome et responsable, cultivée et pragmatique. Aimant les relations humaines et aller de l'avant.
Pour vous, qu'est ce qu'un(e) bon(ne) assistant(e) ?
Une personne apte àcomprendre rapidement les besoins et les impératifs de son responsable ; force de proposition et de réflexion. Une assistante n'est pas une simple exécutante, son rôle est central : elle doit être autonome, professionnelle et discrète mais aussi loyale. Elle doit également être cultivée et avoir du savoir-vivre, avoir des qualités rédactionnelles et une orthographe irréprochable.
Pour vous, qu'est ce qu'un bon patron ?
Un décideur soucieux de communiquer clairement pour que le binôme et l'entreprise fonctionnent bien. Il est réceptif, ouvert et bienveillant. Il travaille en partenariat avec ses collaborateurs et reconnaît leur travail.
Voir la suite de son Interview
Quel est selon vous le cadre de travail idéal ?
Un environnement clair et accueillant, intégrant les technologies modernes et les contraintes d'ergonomie ; où le personnel peut échanger en confiance et courtoisie. Un lieu de vie où l'esprit d'équipe et le sens de l'engagement sont privilégiés et les directives clairement exprimées.
Pour vous, qu'est ce qu'un(e) mauvais(e) assistant(e) ?
Une personne indiscrète, peu enjouée et faiblement engagée envers son responsable et son entreprise ; qui n'a pas saisi qu'assister c'est d'abord comprendre le travail et les attentes de son supérieur.
Avec quel patron ne pourriez vous pas travailler ?
Un patron, ou irresponsable et attentiste, incapable de trancher, ou autocrate, dogmatique, non communiquant. Une personne que l'on ne peut estimer.
Pourriez vous nous faire part d'une expérience relative àl'une des questions posées précédemment ?
Dans une structure, j'ai rencontré les deux cas de figures : un responsable autoritaire, méfiant et sans courtoisie aucune (pas même les salutations du matin), impatient et méprisant avec ses subalternes ; et un autre responsable peu organisé et indécis, incapable de communiquer et de motiver.
Selon vous l'avènement des nouvelles technologies et l'autonomie qu'elles confèrent àtout un chacun supprimera-t-elle àterme le rôle de l'assistante ou le renforcera-t-il ?
L'avènement des nouvelles technologies a été une bénédiction. Cela a rapidement facilité les tâches de secrétariat classique. Cela a permis de renforcer la fonction d'assistante en la rendant plus pointue, plus polyvalente et plus compétente ; une personne sur laquelle les dirigeants s'appuient plus pour des dossiers sensibles.
(Si vous êtes une femme) Les hommes entrent sans complexe dans ce métier : y voyez vous une concurrence ?
Certes non. L'esprit d'organisation n'est pas l'apanage des femmes. Les hommes sont peut-être plus directs dans leur approche. La masculinisation du métier peut sans doute modifier le regard sur la fonction d'assistanat. Le choix sera aussi une question d'affinité avec le responsable.
Pouvez vous faire le portrait de l'assistant(e) de l'an 3000 ?
La technologie évolue àune vitesse tellement exponentielle, rendant tout matériel obsolète après 6 mois, qu'il serait bien hasardeux de se projeter 10 siècles en avant. Une chose est certaine : l'on aura toujours besoin d'une personne capable de communiquer et de faire l'interface en interne ou externe.
Le télétravail est il un progrès ou une régression ?
C'est une hypothèse de travail supplémentaire. Tout dépend de la taille de l'entreprise et de ses besoins. Mais en considérant les problèmes inhérents àla communication àdistance, cela paraît plus adapté àune demande de secrétariat pur plutôt qu'àune fonction d'assistanat.
Selon vous les 35 heures sont-elles réalistes pour l'assistant(e) ?
Il me semble que les 35 heures ne sont réalistes pour personne, encore moins pour une assistante qui devra bien souvent faire coïncider ses horaires avec les impératifs de son responsable.
Sans langue étrangère, un(e) assistant(e) peut-(elle)il aujourd'hui prétendre àun parcours d'excellence ?
Dans une entreprise de service, oui. Dans l'industrie ou tout autre secteur ouvert au monde, certainement pas.
Quelle différence faites vous entre un(e) assistant(e) et un(e) secrétaire ?
L'assistante fait montre d'initiatives, réfléchit et seconde son supérieur. Elle peut parfois le représenter. La secrétaire demeure une technicienne, appliquée et consciencieuse mais ne peut trop réfléchir àla pertinence de son travail.
Pourriez vous nous proposer 5 questions pour l'interview du mois prochain et avez vous des suggestions ànous faire pour le progrès du site Assistante Experte ?
1- Quelles sont les perspectives d'évolution d'un(e) assistant(e) ?
2- Un(e) assistant(e) peut-(elle) il être ambitieux(se) ?
3- Dans quelle mesure l'assistant(e) a-t-(elle) il une fonction de premier ordre dans l'entreprise ?
4- Pour évoluer, faut-il faire carrière dans une seule entreprise ?
5- Quelle considération aura l'assistant(e) dans le futur ?
Réduire son Interview